Non parlo italiano, désolé !

Où l’on écrit en italien

Résumé des épisodes précédents

Ce billet intervient après celui-ci dans lequel je retrace brièvement la vie de mon arrière grand-père maternel, Antonio Vespa. Il est né à Ocre, en Italie et a émigré en France en 1927 avant d’être naturalisé en 1938.

A la suite de mes recherches concernant la naturalisation de mon aïeul, j’ai retrouvé sa date et son lieu de naissance que j’avais déjà rencontrés sur l’acte de naissance de ma grand-mère maternelle. Ce fut donc plus une confirmation, ce qui contenta d’incommensurable manière mon petit côté documentaliste-archiviste, attaché aux sources et aux recoupements nécessaires à mon sens dans la généalogie.
Ce même côté ne m’autorise pas à inscrire dans ma généalogie un événement ni une personne non sourcée1.

Archives italiennes

  C’est ainsi qu’ayant découvert l’existence d’un site d’aide au généalogistes ayant des ancêtres italiens +Généalogie Italienne que j’ai déjà évoqué; l’idée d’aller voir les archives d’Ocre mises à disposition me restai en tête. Je fis un premier tour rapide du site Antenati.
Ce fut un échec.

Les archives de registres d’état-civil ne sont en effet disponibles sur ce site que jusqu’à 1860, ce qui ne me permettait pas l’accès à l’acte de naissance de Domenico Vespa.
Je me résolus alors à contacter la mairie de la commune concernée par courriel.

Courriel dans la langue de Dante

Après une petite recherche et quelques essais de phrases, j’obtins un courriel en italien que n’hésiterais pas un instant à qualifier de littérature magnifique voire de chef-d’oeuvre par ailleurs, en toute objectivité bien entendu.
  Bref, j’espérais au moins que celui-ci soit compréhensible.
J’avais repéré que la notion de recherches généalogiques (ricerca anagrafica) était mal vue par les mairies italiennes, celles-ci l’apparentant à une chasse à l’héritage. Il fallait plutôt parler d’histoire familiale.
Après quelque hésitation et au moins un quinzième de seconde de réflexion profonde, je décidai pourtant de jouer la carte de l’honnêteté et d’affirmer que mes recherches généalogiques ne revêtaient qu’un but de curiosité concernant l’histoire de ma famille (qui a dit super-combo ?)

Je jetai donc mon courriel dans la toile après avoir trouvé l’adresse électronique du service de l’état-civil (anagrafica) de la mairie sur le site de la comune di Ocre (oui, je fais mon malin en italien si je veux !)

  Quelques jours plus tard, je reçus une réponse du service de la mairie. Preuve que ma prose était sinon à tomber du moins bien compréhensible donc.

Méfiance transalpine

Le service m’informais que oui, il avait bien en sa possession des actes concernant Domenico Vespa né le 21 décembre 1903 en ladite commune. Mais que si c’était pour des motifs généalogiques, il faudrait venir sur place et que la consultation des archives se ferait sous la surveillance du chef de service.
Ha.
Comme je me voyais mal non pas aller en Italie mais me confronter à l’administration italienne qui, je le rappelle au passage, parle italien; je fus un peu désappointé par cette réponse et restai circonspect.

C’était donc un échec pour le moment. Plus qu’une épine, un pieu généalogique.

Notes:

1 – en clair, je ne copie rien provenant de +Geneanet mais je partage volontiers mes données, il suffit de me contacter ou d’effectuer un copier-coller

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