Où l’on franchit le périphérique parisien
Longtemps, j’avais considéré, naïf que j’étais alors, que mes ancêtres parisiens ne me poseraient pas de problèmes particuliers pour remonter de branches en branches dans l’arbre généalogique. Depuis, j’ai appris que Paris est l’une des seules villes de France à ne pas avoir d’état civil en deçà de 1870 1.
L’état civil reconstitué m’a permis de remonter de quelques générations supplémentaires la partie de mes ancêtres habitant la capitale, comme je l’avais raconté dans un autre billet.
La piste des actes rétablis de la ville de Paris
J’étais arrivé, dans ma branche paternelle à identifier la mère du père de ma grand-mère maternelle:
Les actes d’état civil rétablis de Paris, une source précieuse. Mais pas miraculeuse…
Son acte de naissance n’était pas concerné par la disparition de 1870 pour la simple raison qu’elle est née en 18622. C’est donc de cet acte de naissance que je suis parti pour retrouver ses parents qui sont indiqués dans cet acte et celui de son mariage comme étant Charles Bosbeck et Valentine Morin. Pensant procéder comme pour la branche voisine (les parents de son mari, Maurice Jules Ehrler), j’ai commencé mes recherches dans le fichier alphabétique des actes rétablis empli d’espoir.
Une liste des Bosbeck et patronymes assimilés.
Depuis, j’en étais à peu près au même point depuis l’année dernière, ne sachant où orienter mes recherches pour tenter de remonter encore et étoffer cet arbre. C’est-à-dire que je connaissais que les noms des père et mère de Julie par son acte de naissance et son acte de mariage et la profession de son père: imprimeur sur étoffe. J’ai alors eu l’idée, un jour d’ennui massif et d’oisiveté forcée de procéder à la liste de tous les Bosbeck et patronymes apparentés dans les tables décennales de Paris, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Je comptais beaucoup sur le fait que ce nom n’était pas si courant et que cette recherche pouvait éventuellement me mener quelque part.
Passage par les collatéraux
Je me suis retrouvé à la tête d’une liste sur une vingtaine d’années d’une vingtaine de noms issus des tables décennales. Acte après acte, j’ai consulté les parents dont étaient issus tous ces Bosbeck, Bosbeeck, Bosbec, Bosbock ou Bosbeek pour y déceler un indice de parenté avec la branche qui m’intéressait.
J’ai alors trouvé un certain Charles Jean Bosbeek décédé le 2 septembre 1898 à Paris ainsi qu’un petit Alfred Louis Bosbock né le 25 mars 1865 à Paris et décédé un an plus tard, tous deux issus d’un couple Charles Bosbeek/Bosbock et Valentine Morin/Maurin ressemblant furieusement aux parents de Marie Julie, mon ancêtre.
De Paris à Saint-Denis
L’acte de décès3 de Charles Jean précisant qu’il était né le 31 juillet 1852 à Saint-Denis, il ne m’en fallu pas plus pour me faire imaginer un voyage de la famille Bosbeck partant de Saint-Denis pour aller habiter Paris, déménagement intervenu entre 1852, naissance de Charles Jean et 1862, date de celle de Marie Julie.
Le département de Seine-Saint-Denis n’a pas rendu disponibles les actes d’état civil sur internet.
Je me suis donc précipité sur Internet pour voir si les archives départementales de Seine-Saint-Denis étaient numérisées et disponibles. Las, j’apprends que le département n’a procédé à aucune numérisation de grande ampleur de son état civil. L’état-civil des communes est en attente d’une numérisation à venir et est consultable sur microfilms, sur place. Cependant, une dernière chance s’offre à moi, il est précisé que quelques communes proposent déjà leurs registres paroissiaux et/ou d’état-civil sur internet.
Je me précipite (décidément) donc sur le site internet de la commune de Saint-Denis.
À suivre…
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