Un aïeul transalpin

Où l’on franchit les Alpes

 

Avec l’aide du témoignage de ma grand-mère et de sa sœur, j’ai retrouvé facilement le dossier de naturalisation de celui-ci aux Archives nationales et ai pu retracer dans les grandes lignes son parcours avant son mariage grâce à l’enquête menée par le bureau des nationalisations.Il est né à Ocre en Italie, province de L’Aquila dans les Abruzzes, le 21 décembre 1903. La famille de sa mère, Antonia Gualtieri (Atonia ?) semble avoir été une grand famille propriétaire foncière (mais c’est une autre histoire et les sources ne sont pas encore vérifiées).

Entrée du camp d’Angevillers

Il est enrôlé le 9 octobre 1922 et rejoint son régiment le 5 avril 1923. Après avoir effectué son service militaire obligatoire dans la légion des carabiniers royaux de Palerme, il est transféré dans le régiment des carabiniers royaux de Chieti et libéré de ses obligations militaire le 4 avril 1925.
Il arrive en France en 1927 et on trouve sa trace rue de la Carrosserie à Paris du 15 août 1929 au 15 mars 1931. À cette date, il rejoint Ottange en Moselle le 23 mars 1931 afin de travailler au chantier des fortifications de la ligne Maginot à Angevillers.
Son court séjour ne dure pas et il repart vers la région parisienne le 4 avril.

Il se mariera avec Victorine Menguy à Villeneuve-Saint-Georges le 31 mars 1934. Ensemble, ils auront quatre enfants.
Ayant demandé la nationalité française le 11 février 1935, il l’obtiendra finalement le 15 septembre 1938 par décret, soit après plus de trois ans et demi.

La recherche se concentre maintenant sur la découverte de son acte de naissance, à Ocre !